L'iTunes Store est en passe de basculer totalement vers le Plus avec la promesse d'Apple que d'ici la fin du mois de mars, 10 millions de titres seront proposés au téléchargement sans la présence des ces contraignants verrous numériques qui font obstacle à l'interopérabilité, et par exemple à l'écoute d'un morceau téléchargé sur un baladeur autre que l'iPod.

Assurément une bonne chose pour le consommateur mais CNET nous avertit qu'Apple n'a pas renoncé à certaines indiscrétions, probablement pour la plus grande joie des maisons de disque.

Plus de DRM donc mais l'inscription dans le fichier téléchargé de l'adresse e-mail via laquelle l'utilisateur s'est enregistré sur iTunes. De quoi suivre à la trace un fichier sur des réseaux d'échange P2P par exemple, et remonter jusqu'à la source qui a enfreint la loi pour le partager avec des personnes autres que son proche entourage. C'est que l'on fait écouter un morceau à une connaissance qui fait de même avec une autre et de fil en aiguille votre titre dûment acheté se retrouve en villégiature sur les réseaux avec vous comme coupable désigné.


C'était déjà le cas
Un marquage à la culotte qui n'est toutefois pas une nouveauté pour iTunes Plus. Malgré les questions relatives au respect de la vie privée que cette pratique cachée d'Apple avait soulevé au moment du lancement d'iTunes Plus, la firme de Cupertino n'y a visiblement pas renoncé. C'était peut-être le petit prix à payer pour la fin des DRM même si côté prix, Apple a déjà mis fin à sa tarification unique.