japon-Kesennuma C'est une éventualité que nous avions évoquée, et il ne fallait pas être devin pour savoir que les cybescrocs allaient tenter de tirer profit des terribles événements qui ont frappé le Japon. D'autant, qu'un précédent existait déjà avec le tremblement de terre en Haïti.

Le séisme et le tsunami au Japon ont eu les mêmes conséquences auprès des escrocs du Net qui surfent notamment sur l'élan de générosité envers le peuple nippon. Ils ont été prompts à l'ouvrage puisqu'à peine deux heures après le séisme, McAfee a repéré les premiers sites frauduleux mis en place. Une rapidité qui a même étonné l'éditeur.

McAfee parle désormais de scams ( arnaques ) qui se répandent très vite avec des centaines de noms de domaine enregistrés à cet effet. Des sites factices via lesquels l'internaute est convié à faire un don après avoir par exemple été sollicité via un e-mail prétendument envoyé par une organisation type la Croix-Rouge. L'utilisateur leurré y laisse son numéro de carte de crédit et autres informations personnelles.

Les réseaux sociaux sont aussi détournés et servent aux cyberescrocs pour diffuser des demandes de dons. Tout comme McAfee, Panda Security a repéré des messages qui promettent une vidéo sur la catastrophe japonaise. En exploitant la curiosité des internautes, les cybercriminels propagent en réalité un exécutable malveillant.

Ces arnaques et d'autres encore existent, et il faut en avoir conscience.