A Rio, au Brésil, la flamme olympique s'est éteinte, non sans avoir préparé son retour qui se fera en 2020 à Tokyo (Japon), le premier ministre Shinzo Abe donnant de sa personne en se déguisant en Mario, personnage emblématique de Nintendo, à l'occasion de la cérémonie de clôture.

Au-delà de ce clin d'oeil qui place déjà les prochains Jeux Olympiques qui donne déjà un avant-goût high-tech de la prochaine édition de la compétition sportive internationale, les organisateurs des JO de Tokyo imaginent déjà pouvoir produire les médailles d'or, d'argent et de cuivre des Jeux Olympiques et Paralympiques en récoltant les métaux grâce au recyclage des déchets électroniques, à savoir les smartphones, tablettes et ordinateurs qui contiennent chacun quelques milligrammes des précieux matériaux.

medaille olympique

En 2012, pour les JO de Londres, 9,6 Kg d'or, 1 tonne d'argent et 700 Kg de cuivre ont été nécessaires pour produire les médailles, des quantités compatibles avec celles récupérées au Japon en 2014 à partir des déchets électroniques (143 Kg d'or, 1,5 tonne d'argent, 1,1 tonne de cuivre, selon le Nikkei), qui constituent une source appréciable de métaux précieux dans un pays pauvre en réserves naturelles.

Habituellement, les villes hôtes tentent d'obtenir gracieusement les quantités de métaux nécessaires mais les organisateurs des JO de Tokyo souhaitent mettre l'accent sur la thématique d'un avenir responsable fondé sur le recyclage et la réexploitation des matières premières.

Pour atteindre cet objectif, il faudra sans doute optimiser et rationaliser les filières de recyclage des déchets électroniques dans le pays, d'autant plus qu'une partie des métaux actuellement récupérés sous cette forme est réutilisée dans la production de nouveaux appareils électroniques.

Source : Nikkei