Non. Loin de là si l'on regarde de près le CV de ce studio britannique. En effet, les hits furent nombreux il y a quelques années et devant le succès critique, qu'il soit de la part des joueurs ou des journalistes, très vite, il fut normal que cette équipe soit sacrée comme l'une des plus créatives du monde, à la fois capable de tirer le meilleur de chaque console et d'apporter sans cesse des produits au gameplay implacable. Au final, leurs jeux ont eu autant de succès car ils n'ont jamais oublié l'un des points capitaux de ce secteur : l'aspect ludique.


Historique
Avant d'être racheté par Microsoft, Rare connut sa grande période en étant en lien avec le plus vieux constructeur des actuelles consoles next gen : Nintendo. Que ce soit, Donkey Kong Country, Goldeneye 007, Perfect Dark, Banjo-Kazooie ou encore Conker's Bad Fur Day, chacun d'eux a permis de hisser toujours un peu plus loin le genre en le peaufinant du point de vue de son gameplay et en proposant des graphismes toujours très impressionnants.

Deux exemples frappants de cette maîtrise technique : Conker : Live and Reloaded et Star Fox Adventures sur GameCube. Le premier était arrivé à devenir l'un des titres les plus jolis de la Xbox tandis que le second, jeu de lancement pour la GameCube, creusait à certains moments un fossé notable avec les consoles concurrentes. Pas de doute, Rare a toujours su exploiter au mieux les machines. Cependant, il peine aujourd'hui à se tenir au niveau des meilleurs studios qui développent sur Xbox 360. Malgré le concept rafraîchissant de Viva Pinata (test ici) et son univers très Pixar, Kameo et Perfect Dark Zero n'ont pas su séduire unanimement la presse internationale (malgré des ventes importantes : 1, 5 millions pour le second). L'étoile au dessus de Rare se serait-elle donc envolée ? C'est ce que nous saurons avec la sortie du futur Banjo, Nuts & Bolts, qui permettra de clarifier cette question. Espérons que la réponse soit négative, pour le plus grand plaisir de tous !