Deadlands est un peu au jeu de rôle ce que fût Star wars à la science-fiction : un grand bol d'air. J'exagère un peu, mais pas tant que ça. Dans les années 90, le JdR souffrait du même fléau qui affecte de nos jours son cousin MMO (jeu en ligne) : l'unité de genre. 90% au moins des jeux avaient pour cadre de l'heroic-fantasy, et un peu de SF. Un véritable gouffre créatif.

C'est là qu'est arrivé Pinnacle avec son Deadlands. Très tendance sur le moment, en pleine mode steampunk, ce jeu proposait un Ouest revu et corrigé, où la chute de météorites avait transformé la région. Depuis toute la côte californienne chère aux rappeurs n'était plus qu'un immense chaos de roches appelé le Grand Labyrinthe. Mais ce n'était pas tout...

Des créatures étranges, morts-vivants, shamans possédés, esprits, manitous et autres fantômes avaient fait leurs apparitions. De même, une firme nommée Smith & Robbards proposait des technologies radicalement novatrices, jamais vues à l'époque. Gadgets rétro-futuristes fonctionnant grâce aux fameuses météorites : la roche-fantôme à l'incroyable pouvoir explosif.

C'est ce jeu passionnant qui était prévu sur PC, hélas reporté sine die du fait du relatif échec de Head First, son développeur. Trop lent, trop coûteux, le studio s'est vu fermé par son éditeur. Toutefois, la license est toujours leur, et la sortie réussie du jeu papier Deadlands reloaded pourrait les inciter à mettre un nouveau développeur sur les rails. Mais qui '