Kane & Lynch Bref retour (en arrière donc). Nous sommes en fin d'année 2007, novembre, pour être plus précis, et Jeff Gerstmann, alors journaliste à GameSpot, signe un test de Kane & Lynch considéré par Eidos, l'éditeur du jeu, comme assassin. Le jeu ayant récolté une note de 6 sur 10, ce qui est bien mais visiblement pas suffisamment top pour les papas de Lara Croft, qui exercent des pressions sur le site pour finalement obtenir le départ forcé de Gerstmann, ni plus, ni moins.


Et... et alors ?
L'important est maintenant de savoir, des mois après ce scandale, si les ventes du jeu ont pâti de ce test pas vraiment élogieux. Une interview accordée à Games Industry nous montre un Thomas Howalt, de Io Interactive, plutôt satisfait de la réception de Kane & Lynch :

"Il s'est bien vendu, même très bien, et il continue de se vendre. Nous avons eu de très dures critiques et il y avait tous ce tapage à propos de cette affaire avec GameSpot, et en fait tout ça me passait bien au-dessus de la tête. Le Web a sa propre voix et elle sait se faire entendre ... Vous savez, ce que je vois aujourd'hui, c'est que beaucoup de personnes se le procurent, et jouent aux niveaux gratuits que nous mettons en ligne. Nous avons beaucoup de joueurs en ligne. [...]. Je joue à des jeux depuis Pong alors je prends ces choses à la légère. En fin de compte on en revient aux ventes et nous avons des jeux comme Freedom Fighters qui se vendent toujours bien."

Mais en aurait-t-il été autrement si, justement, GameSpot avait noté le jeu moins sévèrement, quitte à moins faire parler du jeu (ce qui est en soi paradoxal, puisqu'une bonne appréciation apporte une relative renommée au jeu) ? Peut-être que tout ce remue-ménage a contribué au succès du titre de Io Interactive, qui finalement doit se frotter les mains maintenant.


Source : Kotaku