N'ayant pas respectés les délais de mise en application concernant les dispositions réclamées par la justice australienne, les propriétaires de Kazaa pourraient bien passer quelques temps derrière les barreaux.
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Souvenez-vous, suite à une plainte déposée par les maisons de disques, la justice australienne avait imposé à la maison propriétaire du logiciel Kazaa de mettre en place un système de filtrage sur 3000 mots-clés ou de fermer boutique, et ce avant le 5 décembre dernier.

Les plaignants considèrent qu'à ce jour Kazaa ne s'est pas conformé au jugement prononcé. Sharman Networks, propriétaire du logiciel, affirme de son côté que le logiciel n'est pas téléchargeable par les australiens, ceci grâce à l'identification et au blocage de leurs adresses IP ( Internet Protocol ). Bref, personne n'est d'accord, ce qui a tendance  à irriter le juge chargé de cette affaire.

Justice

Murray Wilcox, ce fameux juge de la cour de Sydney, s'est exprimé ce jeudi sur le sujet :

" Je n'ai jamais envoyé personne en prison pour le mépris des procédures judiciaires. J'ai menacé à quelques reprises de la faire, mais j'imagine qu'il y a une première à tout. " ( hic ! )


La plainte déposée impliquant les PDG de Sharman Networks et de la compagnie partenaire Altnet, respectivement Nikki Hemming et Kevin Bermeister, doit-on s'attendre à un passage par la case prison pour les deux hommes '
La réponse après le 30 janvier 2006, selon le juge. En tout cas, Murray Wilcox n'entend pas s'éterniser sur cette affaire qui dure depuis déjà plus de 18 mois  :

" Je serais soulagé de n'avoir plus rien à faire avec ce dossier. Je ne me lève pas le matin en me disant: j'aimerais travailler encore un peu sur le dossier Kazaa aujourd'hui. "


Voilà qui s'annonce plutôt mal pour les deux hommes...
Source : Branchez-vous