Le télescope spatial Kepler continue de chasser les exoplanètes, ces planètes d'autres systèmes qui pourraient exister autour de leurs étoiles. Et si la tâche se veut plus compliquée pour l'outil de la NASA, le télescope s'en sort plutôt bien puisque ce sont 100 nouvelles exoplanètes qui auraient ainsi été découvertes.

Depuis 2013, le télescope est pourtant en souffrance : deux de ses roues de réaction sont inopérantes. Ces roues sont capitales dans le maintien de l'orientation du télescope, elles jouent sur l'inertie pour stabiliser l'oeil de ce dernier, lui permettant ainsi d'avoir une vue précise sur des astres situés à plusieurs dizaines d'années-lumière.

telescope spatial kepler

Les ingénieurs de la NASA ont toutefois réussi à contourner la panne en ayant recours à la pression des photons émis par le soleil sur les panneaux solaires du télescope. Il est donc possible de le stabiliser suffisamment longtemps pour tenter d'observer des points lointains de notre galaxie.

Kepler continue d'observer la lueur de 145 000 étoiles et principalement leurs variations à intervalles réguliers, ce qui pourrait signifier du passage d'une planète. En l'état, Kepler ne découvre pas directement les exoplanètes, il ne fait qu'en supposer l'existence.

Les scientifiques partent ainsi du principe que lorsqu'une planète passe devant son soleil, alors la lumière renvoyée est temporairement amoindrie. En constatant une certaine régularité dans ces variations de lumière, on peut estimer qu'un corps se situe en orbite autour de l'étoile.

Ce sont des analyses plus poussées et des tentatives d'observation plus directes qui permettent ensuite de déterminer s'il s'agit bel et bien d'exoplanètes ou non.

Selon les derniers rapports renvoyés par Kepler et partagés par la NASA, le télescope aurait détecté 100 nouvelles exoplanètes potentielles, dont trois seraient bien plus grosses que notre Terre.