Qui ne s’est pas un jour montré coupable de délaisser son journal habituel en papier pour consulter plutôt sa version Web, plus confortable, plus accessible et surtout moins chère si on ne consulte pas pour autant les archives du journal en question.

C’est le principal sujet d’une étude américaine menée par Nielsen NetRatings, site spécialisé en analyse de la presse virtuelle. Il ressort de cette analyse un chiffre significatif de lecteur de presse « on-line » : 21% contre 72% de lecteurs principalement fidèles à la version écrite de leur feuille de chou préférée. 7% des sondés ajoutent également qu’ils lisent les deux. Parmi les journaux virtuels les plus visités figurent entre autre WashingtonPost.com avec 5% des lectures totales, ou encore USATODAY.com, concentrant pour sa part 6,2% du lectorat, bien derrière un NYTimes.com, qui domine tout ses concurrents en imposant son majestueux score de 7,6% de lecteurs quotidiens.

Vu l’accroissement perpétuel des accès au net dans les zones les plus reculées (excluons Uppsala, bourgade suédoise à l’écart du Web) on peut dès lors s’interroger, une fois de plus, sur l’impact de la mondialisation sur nos sacro-saintes habitudes : vu que tous aurons accès aux versions Web des journaux, pourquoi continuer à imprimer ' La solution semblerait toute trouvée et bien simple : faire payer quelques centimes pour une consultation en ligne. C’est donc la fin de l’industrie du papier recyclé, des feux de cheminée et des barbecues champêtres.


Merci à Razhiel d'avoir rédigé cette News