L'Autorité de Régulation des Télécoms (ART) vient de proposer quelques statistiques intéressantes sur les internautes français et leur connexion.

On apprend ainsi que d'ici la fin de l'année, le nombre d'internautes connectés en ADSL devrait dépasser (enfin !) le nombres de (malheureux) internautes toujours connectés via un classique modem RTC à 56 Kbps.

Actuellement, à la date du 30 juin 2004, la France compte 11 millions d'abonnés à Internet dont 45% disposent d'un accès haut débit

La marche forcée vers le haut débit ne cesse de s'accentuer, avec près de 1,4 million de nouveaux abonnés entre janvier et juin 2004 !

Cette augmentation du nombre de connectés ne se fait pas uniquement au détriment du bas débit, puisque ce dernier ne perd "que" 800 000 abonnés sur la même période. Les 600 000 autres nouveaux abonnés sont donc des gens qui ne possédaient pas de connexion RTC et qui arrivent pour la première fois sur l'internet français.


Autre chiffre intéressant, le haut débit est quasi l'apanage de l'ADSL qui s'octroie 92% des abonnés, le reste étant attribué au cable.

Concernant le dégroupage, la progression s'accentue, avec plus d'un million de lignes dégroupées au 1er octobre 2004. Le dégroupage total (sans abonnement France Télécom) démarre lui aussi avec plus de 50 000 lignes déjà en service.

Pour ceux à qui l'ADSL n'est toujours pas accessible, bonne nouvelle, France Télécom prévoit la couverture de 90 % de la population d'ici la fin 2004, et 96 % pour 2007.

 

L'ART commente également la baisse spectaculaire du prix des abonnements, et l'augmentation dans le même temps des débits proposés.


Que tout le monde se rassure, l'avenir est rose. L'ART vient en effet d'autoriser le lancement de l'ADSL2+, qui est le successeur de l'ADSL.
Cette technologie permettra d'atteindre des débits supérieurs à la fois en émission et en réception (1 et 16 Mbit/s).
L'ADSL2+ devrait voir le jour d'ici 2005, donc dans quelques mois !

Petit bémol, la distance entre l'abonné et le DSLAM sera toujours la même, environ 4 km, ce qui excluera une nouvelle fois l'accès à cette technologie à ceux situés en dehors des zones très peuplées.....

Après la fracture sociale, la fracture numérique n'est pas prête de se résorber :-(