Une récente étude, conjointement menée entre IDC et le BSA, classe la France comme mauvais élève dans les nations qui piratent les logiciels.

45 % des logiciels seraient ainsi piratés alors que la moyenne de l'Europe oscille vers 36 %.

On le sait à propos de Microsoft, le piratage lui fait perdre des milliards de dollars.

Microsoft enfonce le clou en annonçant que si la France baissait son taux de piratage de 10 %, cela représenterait 21.7 milliards d'euros pour l'Europe et génèrerait 45.000 emplois.

L'État se trouverait également gagnant, avec une rentrée fiscale supplémentaire de 6 milliards d'euros.

Et encore, cette étude ne tient compte que de l'entreprise Microsoft !

Microsoft va donc, comme en Espagne, s'attaquer aux revendeurs et assembleurs qui vendent des logiciels piratés sans verser le prix des licences.

D'ailleurs, magnanime, Microsoft propose même l'échange de versions piratées de ses applications par des versions légales sous licence et ce, gratuitement.


Sur 1100 officines passées au crible, on note que : 

  • 81 magasins ont été contrôlés positifs. En fonction de la gravité des faits, les magasins se voient soit proposer un protocole d’accord visant le respect des droits d’auteur soit font l’objet de constats de contrefaçon via un huissier de justice suivi d’un dépôt de plainte.

  • 178 magasins sont en situation d'incitation et ont été mis en demeure de cesser tout proposition ou incitation à un acte illicite

  • 915 magasins sont honnêtes et se sont vus gratifier d’une lettre de remerciement pour le professionnalisme dont ils font preuve en matière de conseil et de services aux clients. Un intégrateur sur quatre se prête malheureusement encore à des pratiques illicites.


De plus Microsoft a condamné des indélicats qui s'adonnaient à cette pratique frauduleuse.

Les quantités saisies aux domiciles des contrevenants ont porté sur des quantités significatives : 

  • 1300 cédéroms (M. Aknin), qui écope de 12.250 euros d'amende
  • 500 cédéroms (M. Coste), qui écope de 6 650 euros d’amende
  • 2000 cédéroms (M. Couillault), qui écope de 6 650 euros d’amende
  • 300 cédéroms (M. Kowaliszyn), qui écope de 6 300 euros d’amende

Le tout en dommages et intérêts pour Microsoft.

Source : Microsoft Presse