Après les idées de deux dirigeants dégourdis (voir précédente news), il semblerait finalement que la RIAA ait décidé de faire payer une taxe aux FAI, les considérant comme complices, jusqu’à un certain degrés, dans le succès du Peer-to-Peer, réseau qui représenterait la proportion astronomique de 60% du trafic de données sur la toile. Ingérable dans le cas particulier, il y aurait donc une pénalisation généraliste comme celle que subissent les radios.

Bien sur il a été demandé aux maisons de disques et autres entreprises tirant un bénéfice de l’industrie des disques soumis au « piratage » de développer de nouveaux services en ligne et de les promouvoir de façon efficace afin d’inciter les utilisateurs à rester dans la légalité. Mais ce n’est pas tout, la RIAA leurs a également suggéré de continuer le développement de systèmes visant à rendre la copie impossible

La RIAA se voit donc toujours aussi concerné par le problème au risque de ne pas adhérer à la réalité... Le problème qu'elle soulève dépasse de loin l'unique question du P2P mais d'un système beaucoup plus omniprésent.