Didier Mathus, député de Saône et Loire, a défendu le 2 novembre dernier la "force culturelle" de peer-to-peer.

C'est donc un nouveau volet qui s'ouvre dans la bataille qui oppose les maisons de disques aux internautes : le volet politique.

 

La question est de savoir quel est réellement le statut de la culture dans la civilisation occidentale et plus précisément en France. Doit-on offrir des passes-droit en son nom alors qu'on a, en son nom précisément, créé les droits d'auteurs.

La piraterie n'a jamais été erradiquée en plus de 25 siècles d'histoire et ce, peu importe les formes qu'elle a revêtus. Peut-être est-il temps de changer de point de vue sur la propriété intellectuelle '

 

Les formulations de cette problématiques ne manquent pas et il apparait évident que la question doit être résolue et ce dans l'urgence car les internautes sont loin d'être les seuls à se plonger dans l'illégalité en ce qui concerne la culture.

En effet, que dire des maisons de disques qui vendent en toute illégalité des CD protégés contre la copie privée ou illisible sur certaines plateformes.

Que dire des DRM qui sont illégaux car ils protègent de la même façon contre la copie des oeuvres libres comme Beethoven ou de la Techno libre.

 

En somme, le débat n'est pas prêt d'être résolu.

 

Source : Ratatium