L' Arcep avait promis une réponse avant la fin de l'année et précisé qu'elle interviendrait autour du 17 décembre. Le régulateur n'aura pas menti puisqu'une conférence de presse est organisée pour le vendredi 18 décembre au matin.

C'est là qu'il donnera les détails de sa décision concernant le dossier de candidature du groupe Iliad ( Free ) pour l'accès à la quatrième licence 3G française. Free est finalement le seul acteur à s'être manifesté, les autres ayant fini par renoncé face aux incertitudes du modèle économique et du cadre réglementaire.

Il y a quelques semaines, l' Arcep indiquait que le dossier était recevable, c'est à dire contenait tous les éléments requis pour son examen, ce qui n'était pas le cas en 2007 lors de la même procédure, le groupe Iliad voulant renégocier les conditions financières.


Nouvelle tentative pour l'accès à la 4e licence 3G
En cause alors, le droit d'entrée de 619 millions d'euros à fournir dès la première année après l'attribution de la licence. Dans le nouveau dispositif de 2009, ce montant est ramené à 240 millions d'euros mais pour un tiers des fréquences disponibles, le reste devant être proposé ultérieurement mais dans un cadre ouvert pour lequel les opérateurs historiques peuvent participer.

Malgré tout, ceux-ci ont tout fait pour bloquer la procédure d'attribution, déposant des recours jusqu'au plus haut niveau. Si l' Arcep donne son feu vert pour la quatrième licence 3G, le parcours du combattant ne fera que commencer pour Free, qui devra établir une couverture mobile de 25% de la population au bout de deux ans.

Entre les inquiétudes autour des effets sanitaires des antennes-relais, rendant plus difficile leur installation, et l'hostilité des autres opérateurs, peu enclins à partager les sites existants, la note de la construction d'un réseau mobile de toutes pièces pourrait s'avérer salée. Free dit être prêt à mettre 1 milliard d'euros sur la table. Mais cela sera-t-il suffisant ?