On le sait, les systèmes GNU/Linux et ses dérivés du monde Opensource,  comme Firefox, OpenOffice ont le vent en poupe depuis quelques temps et se présentent comme une alternative viable à Microsoft.

Pourtant, Linux reste marginal sur le bureau des utilisateurs, dixit C. Gulker d'Adobe, pour cause d'état d'esprit des utilisateurs.

Bien sûr avant tout, les systèmes d'exploitation comme le Mac OS X et Linux souffrent de la prééminence de Microsoft et de son "Branding"

Du Nord au Sud, de l'Ouest à L'Est, tout le monde connaît Windows et une entreprise a plus de facilité de s'équiper en Microsoft, plutôt que de former son personnel.

Bien sûr, l'objectif des entreprises reste le fait de réduire ses coûts et augmenter ses parts de marché, ce pourquoi Linux coûterait moins cher, mais dans sa migration sur les postes, ralentirait la cadence

Le passage d'un environnement à un autre prend des allures de révolution, difficile à intégrer et donc coûteux en temps.

Pourtant C. Gulker explique que le changement n'est pas perturbant.

La migration de l'un vers l'autre ou la mise à jour logiciel majeure de Windows prendrait le même temps. Lors du changement de matériel, passer sous Linux ne perturbe pas plus le travail.

Gulker reconnaît que Linux a encore des progrès à faire pour s'intégrer au monde du travail, en particulier en veillant à maintenir une plus grande cohérence lors des mises à jour de versions, en assurant un meilleur support pour les périphériques ou les appareils nomades et, enfin, grâce à des manuels plus accessibles.

Maintenant avec l'expérience, les entreprises migrantes, reconnaissent avoir réaliser des économies en terme de licences, coûts administratifs et matériels.

Ah ! On sourira en pensant que Chris Gulker, directeur produit chez Adobe, a quasiment ignoré Linux pendant des années pour porter les produits de la marque sous Mac OS X.

Moralité, comme nous l'a enseigné Monsieur de LaFontaine, Patience et longueur de temps, font plus que force ni que rage.

Et comme l'aime à le répeter votre serviteur, sans Marketing point de salut !

Source : Le Monde