Le grand ménage chez les anciens membres du groupe LulzSec se poursuit. Essentiellement en 2011, le groupe de " hackers " a opéré une série d'attaques informatiques. Elles ont visé des sites et serveurs de Sony, Nintendo, le Sénat américain, la CIA, le FBI et bien d'autres.

La liste est longue pour un groupe qui a voulu semer une joyeuse pagaille en revendiquant avoir agi la plupart du temps pas simple amusement. LulzSec est une combinaison du terme lulz pour le fameux lol au pluriel (lols) et de security pour sécurité : Lulz Security.

Lulzsec-french Mais cela rit jaune depuis quelques temps chez les anciens de LulzSec. Plusieurs d'entre eux ont été confrontés à la justice et ont plaidé coupable. La justice américaine a condamné Cody Kretsinger alias Recursion à un an de prison ferme. Le mois prochain, c'est la justice britannique qui va se prononcer sur le sort réservé à quatre autres hackers.

Reuters rapporte que les autorités en Australie ont procédé mardi à l'arrestation d'un individu de 24 ans qui s'autoproclame le chef de LulzSec. Connu sous le pseudonyme en ligne de OzShock ou Aush0k, il a été interpellé après la compromission d'un site Web gouvernemental. Libéré sous caution, il risque une peine de jusqu'à dix ans de prison.

LulzSec avait annoncé son démantèlement volontaire. Le groupe est constitué de membres ayant appartenu au collectif Anonymous. L'un de ses membres à la plus forte influence était Hector Xavier Monsegur - alias Sabu - qui après son arrestation a collaboré avec le FBI aux États-Unis.

Pour Anonymous Australie, OzShock est toutefois un illustre inconnu. De quoi jeter un sérieux doute sur sa qualité de chef supposé de LulzSec. Des Anonymous imaginent qu'il a participé à des attaques par déni de service distribué et ce depuis sa machine Windows. The Register souligne que ce dernier point est une vilaine insulte dans le milieu...