À peine entrée sur le marché, la société Platinum Games fait parler d'elle. Outre le très prometteur Bayonetta et le mystérieux Infinite Line, c'est MadWorld qui est au centre des discussions de ces derniers jours. En effet, ce jeu ultra-violent réalisé façon Sin City attise d'ores et déjà des critiques, émanant notamment de Mediawatch, groupement britannique militant contre l'immoralité des programmes télévisuels, films et jeux vidéo.

Le jeu se veut également banni de toute distribution allemande, ce qui n'arrange guère la publicité autour du prochain projet édité par Sega. Ce dernier s'est exprimé à la presse à l'occasion de la Games Convention qui vient de se clôturer, expliquant les échanges prévus avec les organismes de classification européens, le BBFC et le PEGI.


Prudence est mère de sûreté
« Oui, le jeu est violent », a certifié le responsable marketing de Sega, David Corless. « Nous ne cherchons pas à le cacher, mais en tant qu'éditeur, nous le voyons comme un jeu virtuel - c'est de la violence virtuelle. C'est exagéré. C'est cartoonesque », a-t-il ajouté. En effet, le second degré de MadWorld est amplement visible. Il suffit de regarder les combats à grands coups de panneaux sur un fond sonore très vintage pour s'en convaincre.

« Nous prenons également la violence très au sérieux », a continué Corless. « Nous travaillons avec les organismes de classification, le PEGI et le BBFC. Nous ne touchons pas encore la fin du développement du jeu, mais nous travaillons avec eux actuellement pour s'assurer de ne pas exagérer. Le jeu a été interdit en Allemagne et cela ne peut être modifié, malheureusement. Mais nous prenons cela très au sérieux et nous allons faire en sorte que le soft soit évalué pour le public approprié ». Toujours est-il que l'équipe de développement avait déclaré qu'elle ne changerait pas le contenu du jeu pour permettre sa classification. MadWorld débarquera logiquement sur Wii dès le 1er trimestre 2009.

Source : CVG