Quand ce ne sont pas les hackers chinois, ce sont les hackers russes… Les États-Unis continuent d'endosser leur rôle de victime dans des affaires de cyberespionnage. La réalité rapportée depuis les révélations d'Edward Snowden veut cependant que la victime est parfois aussi l'attaquant.

Quoi qu'il en soit, un réseau informatique de la Maison-Blanche a été visité par des hackers dont une supposition est qu'ils seraient soutenus par le gouvernement russe. Mais comme toujours en pareille circonstance, la bombinette est lâchée au conditionnel et émane de sources anonymes.

Selon le Washington Post, la brèche a été découverte il y a deux à trois semaines. La conséquence la plus visible a été que des employés ont dû changer leurs mots de passe, tandis que l'Intranet et l'accès VPN ont été fermés pendant un certain temps. L'email n'a par contre connu que quelques retards qualifiés de mineurs.

A priori, c'est un réseau présidentiel non confidentiel qui a été infiltré. Le pire - et l'humiliation - aurait donc été évité pour les États-Unis. La nature des données éventuellement exfiltrées demeure un mystère.

Une enquête en cours est menée par le FBI, le Secret Service ainsi que la NSA qui a une sacrée expertise en la matière.