ministère économie Le concept de bonus-malus écologique a connu un certain succès pour l'automobile. Jean-Louis Borloo, ministre de l'écologie, aimerait le voir étendu à plusieurs dizaines d'autres produits, dont les ordinateurs ou les écrans plats. Il s'agirait de payer une taxe à l'achat d'un ordinateur non écologiquement responsable alors qu'un bonus, financé par l'Etat, serait octroyé pour les machines respectant davantage l'environnement.

Le problème, c'est que cette initiative, prévue pour être nulle financièrement, devrait coûter entre 140 et 200 millions d'euros à l'État pour l'année 2008. Le ministère de l'Économie pencherait donc pour une version amputée du bonus-malus : la même chose, le bonus en moins. Cet ajustement pourrait d'ailleurs toucher le bonus-malus global, y compris le secteur automobile. Résultat, les consommateurs hériteraient d'une sympathique taxe plus ou moins déguisée. Un bras de fer est donc engagé entre les différents ministères. La réponse devrait intervenir courant octobre. Pour le moment, nous ne savons rien des taux applicables.

Que ce soit malus-malus ou bonus-malus, c'est Nintendo et Microsoft qui pourraient le plus souffrir. Inversement, une société comme Sony aurait plus à gagner, puisqu'elle finissait première au dernier classement GreenPeace concernant la high-tech responsable, avec tout de même juste la moyenne : 5,1. La Wii et la Xbox360 touchées : un bon coup de pouce pour la Playstation 3 ?
Source : Google AFP