La semaine dernière, la société spécialisée dans la sécurité Bluebox publiait un rapport dans lequel elle accusait Xiaomi de vendre ses Mi4 avec des malwares préinstallés et cachés dans des applications qui prenaient l'apparence des services de Google.

Xiaomi mi4 1  Il s'agissait là principalement d'adwares qui contrôlaient les publicités affichées sur le smartphone, mais aussi des chevaux de Troie qui se présentent comme une porte d'accès aux pirates souhaitant récupérer des données ou prendre le contrôle distant des terminaux.

Aujourd'hui, Xiaomi donne les résultats d'une enquête lancée dans la précipitation. Rapidement, l'enquête pointe du doigt le fait que les tests effectués par Bluebox ont été opérés sur un terminal rooté, ce qui n'est pas le cas des terminaux vendus par la marque.

Finalement, il apparait que Bluebox a mené ses tests sur une contrefaçon du Mi4 : " L'appareil est une contrefaçon, vraiment excellente", au point que la première vérification de Xiaomi aurait été trompée.

C'est l'IMEI qui a confondu le terminal, déjà utilisé dans d'autres contrefaçons ainsi que la version d'Android utilisée dans l'appareil, qui est différente de la version MIUI utilisée par Xiaomi.

En conséquence, Bluebox a communiqué un mea culpa tout en notant toutefois que " l'effort déployé pour authentifier l'appareil va bien au-delà de ce que peut faire un utilisateur normal pour s'assurer que son achat est fiable", dans le même temps Xiaomi a indiqué qu'il existait des logiciels pour prouver l'authenticité de ses smartphones, mais que certains se sont montrés inefficaces dans ce cas précis.

La contrefaçon touche de plus en plus de secteurs et désormais, même les marques les moins populaires en font les frais. Sur le secteur de l'informatique et du mobile, les risques vont bien au-delà du simple défaut de fabrication, il en va également de la sécurité des informations personnelles.