MàJ : poisson d'avril.
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Lors de son discours hier soir annonçant la nomination de Manuel Valls en tant que premier ministre pour remplacer Jean-Marc Ayrault, le président François Hollande avait fait part de plusieurs missions parmi lesquelles relancer la productivité et préserver l'emploi en France.
Et alors que la passation de pouvoir n’est pas encore effective, sachant qu’elle est prévue pour 15 heures, celui qui deviendra bientôt le nouveau chef du gouvernement a déjà quelques mesures en tête pour remplir ces objectifs qui lui ont été confiés.
Parmi elles, l’entrée dans les capitaux des principaux opérateurs de téléphonie mobile, afin d’injecter des fonds pour financer le déploiement des infrastructures et en finir avec les zones blanches, mais aussi afin de mettre un terme à la guerre des prix qui a atomisé le secteur depuis l’arrivée de Free Mobile en janvier 2012 et mis l’emploi en péril.
Le trublion mené par Xavier Niel fera justement partie des opérateurs mobiles à accueillir l’État dans son capital. De quoi lui permettre d’accélérer son développement à l’heure où il ne semble plus vraiment compter sur le rachat du réseau de Bouygues Télécom, mais aussi peut-être le calmer dans ses ardeurs jugées dévastatrices. Si la part que vise l’État n’a pas été indiquée à l’heure où sont écrites ces quelques lignes, des observateurs s’attendent à environ 30 %, comme c’est le cas d’Orange.
Reste maintenant à voir ce qu’en pensera le principal intéressé. Nous lui avons posé la question et nous attendons ( attendrons ? ) toujours la réponse.
