Gary McKinnon, administrateur système de formation, est sans nulle doute le pirate informatique le plus célèbre de ces dernières années, du moins il s'est forgé cette réputation en n'ayant de cesse de médiatiser ses exploits opérés sous le pseudonyme de solo.


Mauvais choix de cibles
Arrêté par les autorités britanniques une première fois en 2002 et une seconde fois en 2005 pour être finalement relâché sous caution, McKinnon est accusé de s'être introduit frauduleusement entre février 2001 et mars 2002 dans 97 ordinateurs de la NASA, la NAVY, le Pentagone et pour ne rien arranger à son affaire, ses méfaits auraient momentanément rendu inopérable le système informatique d'une base militaire navale située dans le New Jersey, juste après le 11 septembre.

Forcément dans le collimateur du gouvernement américain qui a évalué à près de 700 000 dollars le montant des dommages engendrés par les " prouesses informatiques " de solo, McKinnon (de son état civil) craignait une chose par dessus tout, son extradition vers les USA dont le processus vient d'être enclenché cette semaine avec l'accord du ministre anglais de l' Intérieur.


Solo ou David Vincent '
McKinnon qui par ailleurs a réfuté toutes allégations de dommages infligés aux ordinateurs qu'il a scannés, a toujours avancé que son but était d'obtenir des informations cachées par le gouvernement US sur l'existence d' OVNIS et d'une technologie antigravité.

Assuré de ne pas être envoyé à Guatanamo (une des raisons qui a décidé le gouvernement anglais à donner son aval pour l'extradition), McKinnon risque tout de même une amende de 1,75 million de dollars et une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à 70 ans.

Il lui reste cependant moins de deux semaines pour faire appel du jugement d'extradition.