Suite à une transposition d'une directive européenne, la vente en ligne de médicaments sans ordonnance est devenue légale en France sous certaines conditions.

Dans un premier temps, cette vente par des sites directement gérés par des pharmacies ne concernait que 455 références. Mais une décision du Conseil d'État est venue contredire cette restriction et ouvre la voie à la vente en ligne de tous les médicaments sans ordonnance, soit près de 3 500 références.

Selon Le Figaro, le gouvernement a dans l'idée de mettre en place d'autres " mesures très restrictives " dans le cadre d'un code de bonnes conduites ( pour fin mars ). Certaines d'entre elles aboutiront à des médicaments vendus en ligne qui seront finalement plus chers.

Les médicaments devront être vendus au même prix que celui pratiqué dans la pharmacie physique. En ajoutant les frais de livraison, la facture en ligne sera alors un peu plus salée. Une autre obligation sera pour le pharmacien d'avoir en stock dans son officine l'ensemble des produits commercialisés en ligne.

L'Autorité de la concurrence vient de lancer une enquête sectorielle pour analyser le fonctionnement de la concurrence sur l'ensemble de la chaîne de distribution du médicament. Un avis définitif sera rendu en fin d'année.

Pour le cas de la vente en ligne, l'Autorité de la Concurrence est sur la même longueur d'onde que le Conseil d'État pour l'ouverture à tous les médicaments sans ordonnance. L'autorité administrative indépendante ajoute dans un communiqué qu'elle " entend rechercher quelles sont les conditions nécessaires pour tirer le meilleur parti des développements attendus de la vente en ligne. "