C'est l'un des projets au long cours du service de cloud Mega et un des chevaux de bataille de Kim Dotcom. Lorsque le fondateur de Mega parle de MegaChat, c'est en tant que solution de communication entièrement chiffrée et anti-Skype.

En prélude au lancement de MegaChat, Kim Dotcom clamait fin 2014 " qu'aucun fournisseur de service en ligne basé aux USA n'est digne de confiance avec vos données. Skype n'a pas le choix. Ils doivent fournir des backdoors au gouvernement US. "

MegaChat effectue donc ses débuts dans une version bêta accessible au sein du navigateur. Il s'agit d'un client Web depuis un nouveau domaine mega.nz enregistré en Nouvelle-Zélande. C'est aussi l'adresse d'une bêta de Mega (la version stable actuelle est accessible sur mega.co.nz).

On retrouvera l'environnement Mega pour le stockage et le partage de fichiers, et donc un système de messagerie imbriqué (avec connexion à un compte Mega). Mega annonce un chiffrement de bout en bout pour la messagerie audio et vidéo. Le lancement se fait en réalité par étape. D'abord, ce sont les appels vidéo. Ce n'est que prochainement que viendront s'ajouter la messagerie textuelle puis la visioconférence (appel de groupe).

MegaChat-capture Capture : TechCrunch

Si les plans initiaux ont été suivis, MegaChat est censé tirer parti du protocole Off-the-Record sur lequel la NSA se casse les dents. Les détails sont cependant plutôt maigres pour le moment. Comme cela avait été le cas pour Mega, Kim Dotcom promet des récompenses à tous ceux qui rapporteront des vulnérabilités de sécurité à corriger.

Soulignons que comme MegaChat est en bêta, son fonctionnement est parfois capricieux.