Logo Microsoft Pro Le ralliement de Novell avait marqué les esprits fin 2006, et après d'autres sociétés comme HP, Nikon, Samsung Electronics ou encore Apple, Amazon se joint à la liste dans le cadre de la signature d'un accord de licence croisé avec Microsoft.

Les détails sur cet accord sont assez maigres car confidentiels. Tout juste peut on lire dans un communiqué de Microsoft qu'il permet, comme toujours en pareil cas, à chacun des deux signataires d'utiliser sans risque de poursuite judiciaire certains brevets. Ils concernent notamment le célèbre lecteur e-paper Kindle qui tire parti de composants logiciels tant propriétaires qu'open source. Il est aussi fait mention de l'utilisation des serveurs à base Linux d'Amazon.

En vertu de cet accord, Amazon.com va devoir s'acquitter d'une somme au montant non divulgué auprès de Microsoft. Pour l'heure, Amazon ne s'est pas exprimé sur le sujet, et le communiqué de presse n'est pas commun aux deux sociétés. Seul Microsoft fait valoir la défense de sa propriété intellectuelle via plus de 600 accords de licence du genre à ce jour. Un silence qui laisse supposer une certaine notion de contrainte pour Amazon.

On se souviendra du cas TomTom qui après avoir tenté la " fronde ", a également signé avec Microsoft avec en toile de fond la technologie FAT ( File Allocation Table ) pour la gestion des fichiers, brevetée par Microsoft et prise en charge par le noyau Linux.

Piqûre de rappel également, même si Microsoft évite dorénavant de tels écarts de communication, des accusations sans véritables preuves ont jadis été publiquement formulées à l'encontre des logiciels à code source libre pour la violation de 235 brevets dont 42 pour le noyau Linux.