Logo Microsoft Pro La défense de la propriété intellectuelle peut être à double tranchant pour Microsoft. Alors qu'elle est récemment parvenue à la signature d'un accord amiable avec TomTom qui lui semble des plus favorables, la firme de Redmond n'a visiblement pas pu dégager un terrain d'entente avec la société Uniloc.

Sur le banc des accusés pour violation de brevet, le géant du logiciel a été condamné par un tribunal américain à verser la somme plus que conséquente de 388 millions de dollars.

La rixe opposait les deux parties depuis 2003. La presse d'outre-Atlantique rapporte que la société Irvine représentant Uniloc aux États-Unis avait déposé en 1992 un brevet relatif à un mécanisme anti-piratage que Microsoft a notamment mis en pratique dans Windows et Office XP sans rétribution compensatoire. Ainsi pointé du doigt le système d'activation produit qui nécessite l'enregistrement d'un client en tant qu'utilisateur autorisé avant de pouvoir avoir recours à un logiciel. Mécanisme qui empêche une même copie d'un logiciel d'être installée sur plusieurs machines.

Un porte-parole de Microsoft a indiqué à l'AFP que sa société allait faire appel de cette décision de justice, prétextant un brevet non valide et des dommages-intérêts injustifiés. La firme de Redmond a probablement de quoi se sentir frustrée puisqu'une première action en justice lui avait été favorable dans cette affaire. Uniloc avait alors fait valoir des conclusions infondées formulées par un expert en informatique qui avait des conflits d'intérêt.