Steve Ballmer annonçant son départ prochain du poste de CEO et c'est une page de Microsoft qui s'apprête à se tourner, comme c'était déjà le cas avec le départ du co-fondateur Bill Gates. S'il ne s'agit pas d'une rupture définitive puisque les deux hommes devraient rester au conseil d'administration (à moins d'une fronde des actionnaires), la recherche de son successeur est en cours.
Un comité spécial, qui comprend d'ailleurs Bill Gates, est en train d'évaluer les candidatures et plusieurs noms potentiels ont déjà émergé, comme Stephen Elop, ex-CEO de Nokia réintégré au sein de Microsoft, ou Alan Mulally, le patron de Ford Motors.
Ce qui semble assuré, c'est que la direction veut aller vite dans la nomination d'un nouveau CEO pour ne pas laisser trop perdurer le flou sur l'avenir du groupe et pouvoir cristalliser sa mutation en cours autour d'une personnalité.
Car, dans un mouvement un peu atypique, le nouveau CEO devra surtout mettre en application le projet de réorganisation de son prédécesseur, avec une marge de manoeuvre réduite, au moins dans un premier temps, pour y insuffler ses propres idées.
C'est sans doute d'ailleurs dans la crainte de voir le nouveau dirigeant, qui deviendra le troisième CEO de l'histoire de Microsoft, avec les mains liées que certains actionnaires ne seraient pas contre faire sortir Bill Gates du conseil d'administration lors de la prochaine assemblée générale (19 novembre)
