Nous vous parlions ici de l' attente de décision de l' Union Européenne à l' encontre de Microsoft.

l' Inquisition Européenne a tranché dans le vif et vient de rejeter la demande de Microsoft qui avait demandé la suspension des sanctions prises à son encontre jusqu' au jugement prochain.

Le refus a été catégorique et le Tribunal de Première Instance confirme les sanctions antitrust.

Le tribunal n' a pas jugé pertinents les arguments du Géant du logiciel, ceux-ci ne pouvant entraîner des dommages graves et irréparables.

En mars dernier, la Commission Européenne avait estimé que Microsoft avait usé de son pouvoir de quasi monopole de ses systèmes d' exploitation pour faire passer certaines de ses technologies ( Windows Media Player ) au détriment de ses concurrents dés?uvrés.

Microsoft devait donc chirurgicalement extraire le Windows Media Player de son système d' exploitation et fournir à ses concurrents des informations vitales pour qu' ils puissent développer des applications relatives.

Ces mesures étant également assujetties à une amende record de 497 millions de dollars.

La décision impose donc à Microsoft les sanctions précitées, même si toutefois un recours peut être fait devant la Cour Européenne.

L' horizon 2005 ( Janvier ) verra donc Microsoft proposer à ses clients une version de son système d' exploitation amputé de son lecteur multimédia, afin que les intégrateurs puissent y installer les RealPlayer ou autre QuickTimes.

Nous pouvons toutefois nous interroger sur le pouvoir politique en place qui s' immisce dans les affaires de sociétés privées afin de mieux diriger, imposer et contrôler.

L' Europe deviendrait-elle le nouvel Empire du Milieu '

Source : Boursorama .