microsoft_logo Microsoft annonce une nouvelle séries d'actions en justice intentées à l'échelle mondiale à l'encontre de revendeurs ayant utilisé des sites de ventes aux enchères dont l'incontournable eBay, pour écouler des copies illicites de certains de ses logiciels. Pas moins de 63 actions en justice dont 16 aux USA, 12 en Allemagne, 7 au Royaume-Uni. D'autres pays comme l'Argentine, le Brésil, le Japon ou le Canada sont également concernés... au même titre que la France.

Pour l'Hexagone, même tarif que nos voisins d'outre-Rhin avec 12 revendeurs dans le collimateur de Microsoft pour la vente en ligne de plusieurs centaines de copies illicites de Microsoft Office, Windows XP ainsi que Windows Vista qui semblait pourtant pour le moment épargné par ce marché parallèle. Le plus souvent, ce sont des consommateurs abusés par des certificats d'authenticité détournés qui ont attiré l'attention de Microsoft sur ces cas. Ces consommateurs ont soit signalé le problème à la DGCCRF ou ont tout simplement porté réclamation auprès du vendeur en ligne via le système de notation.


Appel à la vigilance du consommateur
En ces temps de pouvoir d'achat en berne et à l'approche de Noël, Microsoft qui observe une recrudescence des ventes de logiciels piratés sur les plateformes d'enchères en ligne, rappelle que la contrefaçon de logiciels n'est pas sans conséquences pour le consommateur. Logiciel incomplet, impossibilité de bénéficier des mises à jour, un tiers des logiciels ainsi achetés comportent des virus.

Microsoft encourage donc les consommateurs à rester vigilants en donnant quelques points sur lesquels s'interroger :
  • Le site de vente en ligne est-il fiable et réputé ?
  • Les modalités de paiement sont-elles aux normes ?
  • Le logiciel en vente est-il accompagné de preuves d'authenticité (contrat et numéro de licence, guide d'utilisation et de démarrage, certificat d'authenticité, garanties…) ?
  • Le conditionnement du logiciel est-il correct ?
  • L'identité et les coordonnées du vendeur en ligne sont-elles visibles ?
Citant les coutumiers chiffres de la BSA, Microsoft avance que la France est l'un des pays de l'UE les plus touchés par le piratage de logiciels avec en 2007 un taux de 42 %. " La contrefaçon cause trois principaux préjudices : une perte de chiffre d'affaires pour les éditeurs de logiciels, un effet négatif sur la création d'emploi dans l'industrie du logiciel et plus globalement dans le secteur informatique, et enfin une réduction des recettes fiscales ", indique Microsoft.