Reference acid 2 png Jeudi dernier, la société norvégienne Opera Software connue pour son navigateur Opera, annonçait avoir alerté le régulateur européen au sujet du cas Internet Explorer, accusant son éditeur Microsoft d'abus de position dominante dans le domaine, en imposant sa présence au sein du système d'exploitation Windows.

Une attitude anti-concurrentielle renforcée par une volonté délibérée de contrarier le principe d'interopérabilité pour un fureteur qui ne respecte pas les standards du Web, ajoutait Opera Software et de demander que ce le lien trop fort entre Windows et Internet Explorer soit brisé ou que place soit faite pour accueillir des navigateurs tiers.

Rodé à ce genre d'exercice et de mise en accusation, le leader mondial du logiciel garde tout son sang froid et ne semble pas enclin à satisfaire aussi facilement les souhaits d'Opera, à moins que la jurisprudence de la Cour européenne ne l'y oblige dans la lignée de sa rocambolesque condamnation pour abus de position dominante en 2004 (les fameuses et boudées versions N de Windows XP et Vista sans Windows Media Player).


Non et non
Selon des propos rapportés par nos confrères de ZDNet UK, un des représentants de Microsoft a indiqué que son groupe ne retirerait pas IE de Windows de son plein gré : " Nous estimons que l'inclusion du navigateur IE dans le système d'exploitation profite aux consommateurs qui avec les fabricants de PC ont déjà la liberté d'utiliser les navigateurs qu'ils souhaitent. Internet Explorer a été une partie intégrante de Windows depuis plus de 10 ans et supporte une large gamme de standards du Web. "