Logo mpo group Une enquête qui a duré plusieurs années est arrivée à la conclusion que les bureaux thaïlandais de l'entreprise de pressage et de duplication MPO Group avait travaillé sous un faux contrat de licence pourvu par un faussaire, qui avait obtenu 20 000 copies des logiciels Microsoft Exchange et SQL Server, produits en 2003.


Microsoft et piratage
Microsoft avait indiqué qu'elle ne faisait pas de tels deals de licences, tout du moins pas en ce qui concerne la reproduction et le pressage de ses logiciels.

Certains des disques ont depuis été confisqués lors de perquisitions autorisées par les cours criminelles et lors de tests d'achat. En produisant les galettes pour un tiers, MPO a commis une infraction aux lois sur le trademark et sur la licence et à rompu de fait son contrat avec Microsoft, a indiqué cette dernière.

MPO a reconnu son erreur et a consenti au règlement de plusieurs millions de dollars afin d'arranger l'affaire avec Microsoft. De plus, la société a volontairement coopéré lors de l'investigation menant à la découverte des produits qu'elle avait manufacturé à tort.


Microsoft Règlement... à l'amiable'
Le représentant associé du conseil juridique pris par Microsoft, Mr David Finn, a déclaré que " Nous sommes conscients des efforts fournis par la société et apprécions les mesures prises par MPO depuis, surtout en ce qui concerne la sécurité renforcée qui a été apportée afin de prévenir la récurrence d'une telle erreur " [...]" La fabrication et vente de gros des logiciels Microsoft ne saurait être acceptée et nous sommes heureux de voir que l'entreprise a tenu à coopérer dans la recherche des responsables de la distribution de ces fausses copies ".

Les deux compagnies ont d'ailleurs indiqué dans leurs communiqués que Microsoft allait renouveler ses relations commerciales avec MPO. Basée en France, à Averton, la compagnie à des bureaux en Irlande et en Thaïlande.

La contrefaçon de logiciels continue cependant de représenter un véritable problème pour l'industrie. La Business Software Alliance, un groupement d'intérêt de l'industrie concernée estime que 35% de tous les logiciels utilisés à travers le monde sont des faux.