Tout en continuant de proposer des mobiles sous Windows Mobile et Symbian, Motorola va se tourner préférentiellement vers les plates-formes open source pour ses prochains mobiles, selon Mark VandenBrink, responsable dans l'unité Développement logiciel pour mobiles de la société.

Si Motorola a proposé des mobiles sous Linux dès 2000 en Chine, le cadre de vente s'est bien élargi depuis. Si la part de marché de Linux reste minime, c'est surtout dû à l'absence de plate-forme unifiée, une situation que plusieurs groupes de développement influents veulent corriger.
La force de Linux réside dans sa communauté, offrant une grande flexibilité pour proposer de nouvelles fonctionnalités sans avoir à attendre le moment propice, comme c'est le cas avec des systèmes propriétaires.

Motorola a aussi une arrière-pensée stratégique en s'adonnant à Linux : contrer Nokia, principal client de Symbian.
Les mobiles Linux revendiqués comme tels vont enfin sortir du seul marché asiatique dans les prochains mois et s'attaquer aux marchés occidentaux, profitant de la demande des opérateurs mobiles de personnaliser les appareils à leur convenance.

L'objectif majeur de la croissance de Linux reste donc de se mettre d'accord sur une seule plate-forme qui pourrait générer des volumes de production importants et gagner les faveurs du grand public. Cela permettrait aussi d'inciter encore plus de développeurs logiciels à se lancer dans une plate-forme Linux Mobile.

  • Webwereld