Le smartphone Moto X est le premier terminal de Motorola Mobility conçu en accord avec les directives de sa maison-mère Google et sa portée symbolique est amplifiée par le fait qu'il est fabriqué dans un site de production situé non pas en Asie mais aux Etats-Unis, dans l'Etat du Texas.
Ce choix de proximité a permis à Google de lancer le modèle avec la particularité de pouvoir personnaliser son aspect jusqu'à un niveau rarement atteint jusqu'à présent (couleur de coque, surlignage des contours, gravure d'un message au dos...) depuis un site Web Moto Maker, avec une livraison assurée quelques jours plus tard.
Si la stratégie suivie n'est pas seulement économique, elle explore une nouvelle voie et teste le goût du public pour cette démarche. D'où une certaine adaptation du site de production en fonction du niveau de la demande.
Il met en avant la nécessité de travailler avec les opérateurs pour définir des objectifs de ventes et accorder la production en fonction de ses attentes, d'autant plus que les 100 000 unités produites de façon hebdomadaires ne sont pas forcément toutes vendues aussitôt aux consommateurs.
Dennis Woodside n'a pas donné d'indications sur la proportion des Moto X personnalisés par rapport aux modèles standard distribués par les opérateurs, se contentant d'indiquer que les versions personnalisées faisaient l'objet d'une demande significative.
C'est la société Flextronics qui gère le site de production texan. Son CEO Mike McNamara a souligné que les coûts du travail aux Etats-Unis étaient trois fois supérieurs à ceux de la Chine mais que le fait de produire les terminaux sur le sol américain présente d'autres avantages, en terme de logistique et de transport, en plus de pouvoir livrer les smartphones personnalisés dans un délai de quatre jours.
