En début d'année, Mozilla a fait les présentations avec son projet mozjpeg et l'idée de booster l'efficacité de la compression des encodeurs pour le format d'image JPEG. Le but recherché est ainsi de réduire le temps de chargement des pages Web qui usent de ce vieux format.

gimplogo Encore très largement utilisé sur le Web, ce dernier bénéficie d'une compatibilité presque universelle avec les navigateurs et les logiciels de traitement d'images. Ce n'est par exemple pas le cas de WebP, le format d'image poussé par Google.

Après une version 1.0 de mozjpeg, Mozilla propose une mouture 2.0. Par rapport à libjpeg-turbo, qui est le codec exploitant le calcul parallèle pour accélérer l'encodage et le décodage JPEG, mozjpeg 2.0 peut réduire la taille des fichiers de 5 % en moyenne. Mais la réduction peut être de l'ordre de jusqu'à 15 % pour certains fichiers.

Une des améliorations introduites avec la version 2.0 est la quantification sur les algorithmes en treillis adaptatifs qui, sans altérer la compatibilité, améliore la compression pour le JPEG baseline et avec encodage progressif. La version 1.0 améliorait uniquement la compression pour le JPEG progressif.

L'annonce de Mozilla est aussi marquée par le fait que Facebook teste mozjpeg 2.0 afin d'améliorer la compression des images sur son réseau social. Qui plus est, Facebook a fait un don de 60 000 dollars pour " contribuer au développement de cette technologie ", dont pour sa prochaine version 3.0.