Universal Music en tête, les majors du disque parviennent à imposer leurs points de vue aux sites de streaming musical qui proposent un modèle gratuit. Un modèle gratuit qui devient de plus en plus limité comme dernièrement avec Spotify et Deezer.

Si Deezer n'est visiblement pas allé assez loin pour Uniserval Music ( voir notre actualité ), Spotify paraît avoir mieux négocié l'affaire puisque selon une information de Reuters, la première major du disque a signé un accord de licence avec la société suédoise en vue d'une exploitation du catalogue musical aux États-Unis.

L'arrivée de Spotify sur le marché américain est donc imminente avec un accord avec Universal Music, mais aussi Sony Music et EMI.


La fin de l'illimité gratuit ?
Nul doute que tout ce tumulte généré par Universal Music porte atteinte à l'offre gratuite de streaming musical qui sous sa forme illimitée et rémunérée par la publicité est probablement amenée à disparaître.

" Aujourd'hui, malheureusement nous n'avons plus les moyens de continuer à investir sur un service gratuit illimité alors que les attentes des artistes, des auteurs et des maisons de disque sont croissantes "

, avait justifié Deezer concernant ses nouvelles limitations, à savoir 5 heures par mois sans toutefois aller jusqu'à une limitation du nombre d'écoutes pour un même titre ( comme Spotify ), ce qui lui vaut ses ennuis avec Universal Music.