Telephone nokia Rappelons tout d'abord qu'il y a deux types d'opérateurs mobiles virtuels : les MVNO ( Mobile Virtual Network Operator ) qui louent leur réseau à un opérateur mobile possédant le sien, et les contrats de licence qui se chargent uniquement de la distribution de forfaits sous une marque.

Quel que soit le mode de fonctionnement choisi par ce type d'opérateurs apparu en 2004, il s'avère que le créneau soit une véritable mine d'or, du moins pour ceux qui arrivent y s'y faire une place, place qui coûte cher au départ.


4 nouveaux clients mobiles sur 10 les choisissent
L'air de rien, ces nouveaux opérateurs qui n'inquiétaient que très peu les trois principaux opérateurs mobiles français, à savoir Bouygues Télécom, Orange et SFR, grignotent peu à peu des parts de marché.

Aux dernières nouvelles, selon les chiffres délivrés par le régulateur national, 693.800 clients mobiles, 1,46 % des 49 millions d'abonnés mobiles avaient opté pour un opérateur virtuel.

Ce chiffre peut sembler anodin, mais il faut savoir que 4 nouveaux abonnés sur 10 ont choisi un opérateur virtuel. Frank Cadoret, directeur général de la branche Commerce et Service client de SFR, parle d' " un séisme ".


Depuis 2004, le nombre d'acteurs ne cesse d'augmenter
Parmi les opérateurs virtuels du moment, nous comptons :
Aux opérateurs cités ci-dessus, il faudra rajouter les petits acteurs, comme des clubs de Football par exemple, et les deux prochains arrivants, à savoir Auchan et Carrefour.

Ce marché pourrait toutefois être encore plus important. En effet, les acteurs listés plus haut sont loin d'être les seuls à convoiter ce marché. Ce sont ainsi une centaine de demandes de partenariats qui ont déjà été proposées à Orange et SFR. Au final, seules une dizaine de candidatures sont encore en lice, chez SFR, et une trentaine, chez Orange.

Didier Quillot, PDG d'Orange France, indique que ce sont " des fournisseurs d'accès internet, des opérateurs télécoms, des grandes marques de distribution, des banques, des acteurs de la presse ", poursuivant toutefois en disant qu'il y a " assez peu de candidats qui seront capables de réunir les conditions ( ndlr : nécessaires pour voir le dossier accepté, comme l'investissement de départ par exemple ) ".


Un marché où il est possible de générer des revenus '
L'argent facile à faire dans ce secteur serait un mythe selon Franck Cadoret : " Dans notre industrie, vous investissez d'abord et vous avez un retour après plusieurs années."

Il précise : " il faut dépenser 200 à 300 euros pour chaque nouveau client " et que SFR " a mis plus de 10 ans à gagner de l'argent ".

Il est bien évident que le marché de la téléphonie mobile commence à être sérieusement encombré. Reste que ce nombre important d'acteurs favorise la forte concurrence et par conséquent une guerre des prix, chose qui n'est en rien un mal pour le consommateur final, loin de là.