Myspace png Comme tout site communautaire ou de socialisation, les membres de MySpace peuvent se rencontrer IRL (In Real Life), c'est à dire dans la vraie vie. Et là, deux possibilités, tout se passe bien, ou tout se passe mal...

Un juge américain vient de débouter une plainte d'une jeune fille de 13 ans qui avait été agressée sexuellement par un jeune homme de 19 ans suite à une telle rencontre. Pour être précis, cette dernière s'était inscrite en indiquant qu'elle avait 18 ans.
MySpace s'est bien entendu félicité de cette sage décision qui confirme que le site ne peut être tenu pour responsable de ce qui se passe en dehors des messages postés sur le site.

Selon MySpace :

«Cette décision réaffirme que sous la loi fédérale les sites internet comme MySpace ne peuvent être tenus responsables pour le contenu mis en ligne ou pour toute mauvaise action commise par des individus qui visite notre site»

Selon le juge texan :

«Si quelqu'un doit protéger Julie Doe, ce sont ses parents et non MySpace»

En effet, MySpace était accusé de fraude, négligence et de manquement à la protection de l'enfance, et cette affaire n'est que la première d'une longue liste d'autres en cours d'instruction.


Protection des enfants
Pour rappel, MySpace prévoit d'offrir une application gratuite de notification parentale permettant aux parents des jeunes internautes surfant sur MySpace  d'utiliser ce logiciel, nommé Zephyr, pour déterminer quel nom, âge et lieu de domicile donnent leurs enfants sur leurs comptes MySpace.

Cette annonce faisait suite à une volonté de la part de 33 avocats généraux d'envisager des attaques en justice contre MySpace si le portail US ne réhaussait pas la limite d'âge pour s'inscrire de 14 à 16 ans et s'il ne mettait pas en place la vérification de l'âge des membres.

En effet, parmi les critiques les plus fréquentes, il est reproché à MySpace de laisser les plus jeunes ados rentrer des informations trop précises faisant d'eux/d'elles des proies faciles pour les détraqués sexuels.