Logo nasa La base servira d'avant-poste technologique et scientifique, afin de tester les diverses technologies nécessaires aux futurs voyages vers Mars, et la construction de cet habitat devrait commencer en 2020, après une série de vols vers la lune.


Man On the Moon
" Nous avons décidé de construire une base sur la lune " a déclaré Scott "Doc" Horowitz, l'administrateur associé délégué à l'exploration de la NASA, lors d'une téléconférence tenue au Johnson Space Center à Houston. Il n'y a cependant pas encore de plans définis quant au design de la base ou au travail qui y sera effectué par les astronautes. De même, la NASA n'a pas encore déterminé de date butoir pour la mise en opération de la base.

Les technologies de pointe en matière d'utilisation de l'énergie solaire seront appliquées et testées là-haut, et c'est pour cela que les pôles ont été retenus comme des candidats valables quant à l'implantation de la base. En effet, ils sont les lieux les plus exposés au soleil, et aux températures les plus clémentes. Notons que l'énergie nucléaire sera éventuellement la remplaçante de l'énergie solaire, afin de pouvoir développer plus de puissance.

Les scientifiques pensent aussi que les pôles recèlent des ressources naturelles comme de l'hydrogène, de la glace ainsi que d'autres matériaux, qui pourront être utilisés pour les conditions de vie sur place. Pour Shana Dale, l'administratrice adjointe de la NASA a expliqué que "C'est très enthousiasmant car nous n'en savons pas beaucoup plus sur ces régions polaires ".


Technologies de pointe pour décrocher la Lune
Les Etats-Unis avaient déjà annoncé des plans concernant la construction de nouvelles navettes spatiales, afin de pouvoir faire des vols incluant des alunissages, ce qui n'avait pas été fait depuis la mission Apollo de 1972.  Le gouvernement américain a aussi prévu de développer et d'y installer un système de télécommunication, qui ferait le lien permanent entre la Terre et la lune.

Mais la NASA ne compte pas aller seule sur la Lune, et les Etats-Unis cherchent déjà d'éventuels partenaires internationaux et commerciaux, afin de partager les coûts et éventuellement aussi de pouvoir bénéficier des différents savoir-faire apportés par les pays membres.

Le NASA ne bénéficiera pas d'augmentations de budget pour ce programme. Elle a d'ores et déjà décidé de transférer progressivement les fonds utilisés pour le maintien de sa flotte spatiale, qui devrait être retirées de la circulation en 2010, date à laquelle la station spatiale devrait être finie, ce qui permettrait d'allouer le budget entièrement au programme de la base lunaire. Pour rappel, la NASA a un budget annuel de 16 milliards de dollars.

Les pays et agences ayant déjà travaillé avec la NASA dans le développement de ce qu'elle appelle sa Global Exploration Strategy sont l'Australie, le Canada, la Chine, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, l'Inde, l'Italie, le Japon, la Russie, la Corée du Sud, l'Ukraine et L'ESA, ou Agence Spatiale Européenne (voir son site).