Logo Nasa Le britannique Gary McKinnon, qui continue de lutter contre son extradition vers les États-Unis, n'est pas le seul " hacker de la NASA ". Un qualificatif dont il est souvent affublé, même s'il a aussi rendu une petite visite impromptue à des serveurs du Pentagone.

Âgé de 26 ans, Robert Butyka est un autre hacker de la NASA. Il a été arrête mardi en Roumanie et fait face à des accusations d'accès non autorisé aux systèmes de l'agence spatiale américaine. Une intrusion perpétrée en décembre 2010 qui aurait causé la détérioration de données informatiques.

Le montant des dommages-intérêts suite à l'attaque de celui qui se fait aussi appeler Iceman est évalué à un demi-million de dollars. Les USA n'ont apparemment pas formulé une demande d'extradition pour le moment.

InformationWeek rappelle que la NASA a déjà été sujette à des intrusions de " hackers " roumains par le passé comme Victor Faur. En 2005, ce dernier a piraté plusieurs serveurs de la NASA ainsi que du département américain de l'énergie et de l'US Navy.

Condamné à de la prison avec sursis, Victor Faur est actuellement en procédure d'appel pour éviter de dédommager le gouvernement US à hauteur de 240 000 dollars. La NASA avait fait état de dommages de l'ordre de 1,36 million de dollars.