Il y a quelques mois, la NASA annonçait dans la douleur ne pas avoir été capable de rétablir le plein fonctionnement des deux roues à réaction en panne sur Kepler, son télescope spatial chasseur d'exoplanètes.

Kepler 186f  Ces roues étant nécessaires à stabiliser le télescope dans l'espace pour lui permettre d'observer les systèmes solaires lointains, la NASA annonçait alors que sa mission de recherche d'exoplanète allait être révisée et qu'il servirait désormais à de l'observation sur un champ plus large.

Mais grâce à une technique ayant recours à la pression des photons émis par le soleil sur les panneaux solaires du télescope, les ingénieurs ont réussi à stabiliser Kepler suffisamment longtemps pour qu'il fasse la découverte d'une nouvelle exoplanète.

La technique a donc fait ses preuves, et pourrait permettre à Kepler de récupérer une partie de ses fonctionnalités. La planète découverte est baptisée HIP 116454b, elle est 2,5 fois plus grosse que notre Terre et en affiche 12 fois la masse. Elle est très proche de son étoile, dont elle fait le tour en 9,1 jours seulement. Cette proximité fait que la chaleur à la surface de cette planète la rend inhabitable.

La méthode employée par les ingénieurs pour rétablir le fonctionnement de Kepler entame toutefois ses performances, néanmoins il n'en fallait pas plus pour que le télescope reprenne le service actif. Pour la NASA, il s'agit d'une bonne nouvelle qui vient à peine contre balancer les différents revers du milieu spatial de ces derniers mois, entre l'explosion d'une fusée de Fret, le crash de SpaceShip Two de Virgin Galactic, ou encore les erreurs qui ont failli compromettre le système Galileo européen.