intel_core_i7_logo_small Communiqué de presse à l'appui, Intel vient de nous annoncer que ses futurs processeurs prendront le nom de Core i7. La firme confirme ainsi son attrait pour la dénomination " Core ". Les Nehalem, dont nous vous avons déjà parlé le mois dernier, seront d'abord gravés en 45 nm avant un passage début 2010 vers le 32 nm. Ils apporteront, entre autres, un contrôleur mémoire intégré censé accélérer la communication entre processeur et données. Actuellement, ces échanges sont gérés au niveau du pont nord de la carte mère.

Les Core i7 seront également l'occasion du retour de l'HyperThreading, une technologie qu'Intel avait introduite avec les Xeon Northwood et certains Pentium 4. Non utilisée par les Core, elle était réapparue avec l'Atom. L'HT permet à un seul processeur - ou coeur -, de traiter deux tâches en même temps. Cela débouche sur une optimisation des ressources du processeur, permettant jusqu'à 30 % de gains selon Intel. Le problème, c'est que les applications ont besoin d'être optimisées pour en profiter pleinement.

Les Core i7 sont attendus pour la fin de cette année avec les Bloomfield, ces quad-core avant tout destinés au haut de gamme. Le reste des Core i7 apparaîtra durant l'année 2009, d'abord sur les serveurs, ordinateurs personnels puis sur pour les ordinateurs portables. Les Core i7 embarqueront, selon les versions, deux à huit coeurs. Ils inclueront, par coeur, 64 Ko de cache L1, 256 Ko de L2 et 2 à 3 Mo de L3.

Selon les premiers tests, les Bloomfield ont été enregistrés à 30 % de performances  additionnelles par rapport aux Penryn de même cadence. AMD aura donc intérêt à miser sur son projet Fusion car même si le passage en 45 nm permettra à ses Phenom de gagner un peu plus de 10 %, ceux-ci resteront fortement distancés par les Core i7. Autre piste, la puissance par Watt, puisque les Phenom 45 nm pourraient sur se secteur ennuyer Intel : en charge, ils auraient été mesurés à 60 W, contre un TDP annoncé de 130 W pour les Bloomfield.