La rupture entre les deux parties vient de la gestion de la nouvelle entité qui aurait été créée. Selon le quotidien, la gestion du groupe demeurait disputée entre Xavier Niel, directeur de la stratégie d'Iliad et actionnaire majoritaire à hauteur de 66 %, et le géant Vivendi, maison-mère de SFR qui contrôle 40,5 % de Neuf Cegetel.
D'après le journal, le porte-parole de Neuf Cegetel, numéro 2 de l'ADSL hexagonal, n'a pas voulu commenter ces spéculations, ajoutant : " La position des deux actionnaires principaux [ndlr : SFR et Louis-Dreyfus ] de Neuf Cegetel est d'être satisfaits de leur participation et du management en place ". Les responsables des autres firmes impliquées dans cette rumeur n'ont pas voulu la confirmer ou l'infirmer.
Les discussions autour de cette hypothétique fusion - souvent évoquée comme judicieuse par les analystes, notamment en prévision des coûts liés à la fibre optique - seraient nées suite à une autre rumeur, celle qui voyait le fonds d'investissement Cinven, propriétaire à 70% de Numéricâble, racheter Free.
Selon Les Echos, les négociations ont avorté car Xavier Niel aurait demandé, en échange de la position majoritaire des actionnaires de Neuf Cegetel par rapport à ceux d'Iliad, " une minorité de blocage avec un tiers du capital et le contrôle du management de l'entité fusionnée ". Vivendi aurait refusé de céder sur ce point, entraînant l'abandon des discussions.
