Lors d'une interview à la radio la semaine passée, Michael Bloomberg était interrogé sur la question de la violation de la vie privée liée à la multiplication de l'usage de drones de surveillances dans les villes, par des sociétés publiques, mais également privées.

drone  La réponse du Maire aura sans doute fait bondir les opposants à la multiplication de ces robots puisqu'il a confié que l'usage des drones était une partie inévitable du futur ( et du présent) lié à la sécurité des villes. Le politicien n'a pas pu faire la relation entre l'usage de ces drones et les milliers de caméras de surveillance déjà en place dans le quartier de Manhattan : " Quelle différence cela fait que le drone soit en l'air ou fixé à un immeuble ? ", " Nous allons vers un monde différent, inconnu ... vous ne pourrez pas empêcher la vague de déferler".

Un discours teinté davantage de résignation que d'approbation, et qui relance un peu plus la question de la notion de vie privée dans un avenir entouré de caméras.

Des modules de reconnaissance faciale seront intégrés aux drones de surveillance, et Michael Bloomberg pose la question de savoir si un drone serait finalement moins bien perçu qu'un individu attendant devant la porte de chaque citoyen pour épier leurs faits et gestes sur la voie publique.

En outre, il faudra établir quelques bases légales pour encadrer et fixer des limites à l'usage de ces drones. Mais finalement, les drones de surveillances ne seraient-ils pas seulement la partie visible de l'iceberg ? Il y a quelques semaines, la Darpa présentait son dernier système de surveillance capable d'épier des individus à plus de 6km de hauteur...

Source : The Verge