Cela fait de nombreux mois maintenant que Nintendo procède à diverses opérations dans l'optique de stopper la vague du piratage de ses jeux. Après avoir effectué une importante saisie de matériels de contrefaçon l'année dernière, puis remonté la filière vers les distributeurs francophones, le linker DS le plus connu, le R4, est passé en vente libre au Japon.

Alors que la compagnie s'évertue à maintenir sa lutte, elle pointe désormais du doigt les pays qui ne s'engagent pas à préserver leurs produits de la copie non autorisée. En effet, le consommateur peut aisément se tourner vers certains sites marchands étrangers pour se procurer modchips et autres linkers.


Un soutien mal optimisé
Procédant à un appel auprès de l'United State Trade Representative - agence spécialisée dans les fluctuations commerciales entre les différents gouvernements mondiaux - pour l'aider dans sa tentative d'éradication du piratage, Nintendo a déclaré que le cette pratique est en hausse sur Wii et DS, évoquant la disponibilité des produits tels que la carte R4 qui contournent la sécurité de ses plates-formes et permettant de s'adonner à des jeux de façon illégale. La firme de Kyoto croit que le piratage est plus significatif en Chine, en Corée du Sud, au Brésil, au Mexique, en Espagne et au Paraguay, estimant que lesdits pays ne sont pas suffisamment restrictifs à ce sujet.

L'année dernière, il avait été évoqué que près de 90 % des possesseurs de DS aux USA utilisaient des linkers pour jouer à des jeux téléchargés, même si un porte-parole de Nintendo a soutenu que le piratage n'entrave aucunement le marché de la console portable.

Source : CVG