Nokia logo Nokia se porte bien et le fait savoir. Non content de disposer de 36% de parts de marché, situant le géant finlandais loin devant son premier concurrent, Motorola, la société annonce une révision à la hausse de ses objectifs pour le deuxième trimestre 2007.

Après un premier trimestre ralenti pour des raisons saisonnières (l'effet post-fêtes de fin d'année), le deuxième trimestre marquera un rebond des ventes. Nokia indique que ses premières estimations prenaient en compte les excès de stocks de certains de ses concurrents et que maintenant que la situation est éclaircie, les livraisons de terminaux seront finalement plus importantes qu'initialement prévues.


Maintenir la pression sur la concurrence
La société, qui tablait sur un maintien de ses parts de marché envisage désormais d'en gagner tout au long de l'année. Cette annonce fait contraste avec les difficultés de Motorola, toujours à la recherche d'une relance et qui se prépare à annoncer un terminal multimédia et un axe stratégique tourné autour de la vidéo, dans l'espoir aussi de tenir à distance ses poursuivants Samsung et Sony Ericsson, tous deux en phase ascendante.

Il s'agit aussi de se préparer à l'arrivée de l' iPhone d'Apple, qui sera lancé en juin aux Etats-Unis et plus tard en Europe. Cette nouvelle donne, avec toutes les incertitudes liées à une arrivée tardive sur un marché déjà très construit, n'est pas à prendre à la légère et les principaux fabricants ont déjà anticipé son impact éventuel.

Nokia réussit également très bien sur les marchés émergents et vient de lancer une gamme de terminaux mobiles à bas coût pour occuper le secteur, à mesure que les concurrents s'y intéressent peu à peu. Jusqu'à présent chasse gardée de Nokia et Motorola, les seuls à pouvoir se permettre de vendre des mobiles avec une marge très réduite, les marchés émergents intéressent depuis peu le reste du peloton comme Samsung, LG ou Sony Ericsson.

Nokia reste plus que jamais le leader du marché de la téléphonie mobile et les marges de manoeuvre pour la concurrence sont réduites tant le géant finlandais est présent sur tous les fronts. Tous sont à la recherche d'un terminal emblématique qui permettrait de faire la différence.