Norton s'est ainsi récemment tournée vers Betabrand, une marque de vêtements branchés de San Francisco pour la réalisation d'une paire de jeans et un blazer pour femme équipés de poches anti-ondes.

Le but de ces poches sera de protéger les dispositifs électroniques qui y sont placés, notamment des éventuels voleurs de données qui tenteraient d'y accéder à distance.

Ici, il s'agit de cibler spécifiquement les dispositifs équipés de puces RFID ou NFC, qu'il s'agisse de smartphone ou plus directement de cartes bancaires NFC qui permettent les paiements sans contacts, mais dont les informations peuvent également être siphonnées à distance avec un appareil adapté. Norton évoque également la problématique du passeport RFID en rappelant les démonstrations de hack possible par Chris Paget en 2010, il avait alors réussi à cracker un passeport RFID situé à quelques dizaines de mètres.

  

Ces tissus ne sont pas nouveaux, à vrai dire, il existe déjà une foule de vêtements qui proposent ces types d'applications, qu'il s'agisse de capuches protégeant la tête des ondes diverses, des sacoches de sécurité brouillant toute communication, ou des poches spécifiques de vêtements permettant de mettre automatiquement son smartphone en mode hors ligne en bloquant tout accès au réseau.

Depuis les différentes affaires de piratage de la NSA révélées par Edward Snowden et la multiplication des actes de piratage en ligne, le sujet du hack est inscrit dans les consciences ( on ne peut rater d'évoquer le succès de The Watch Dogs, un jeu vidéo qui met en avant la problématique de la surveillance et du piratage des données en masse.), il n'est pas étonnant dans ces conditions de voir les services marketing et industriels s'intéresser au sujet pour nous proposer des solutions. Mais à quel prix ? Chez Norton, la paire de jeans est facturée aux alentours des 120 euros.