Les premiers chiffres de ventes aux États-Unis d'Office 2010 sont jugés un " petit peu décevants " par le cabinet NPD Group. Avec le système d'exploitation Windows, la suite bureautique Office est traditionnellement un produit phare de Microsoft qui demeure important pour la santé financière du groupe.

Le lancement commercial d'Office 2010 a eu lieu le 15 juin dernier. Sur les deux premières semaines de commercialisation grand public, NPD Group a établi que le nombre d'unités vendues ainsi que les revenus générés par Office 2010 sont moindres qu'ils ne l'étaient dans le même créneau temporel suite au lancement commercial d'Office 2007. Rappelons toutefois qu'Office 2007 a fait ses débuts fin janvier 2007 et non en juin.

D'après le vice-président Industry Analysis de NPD Group, ce démarrage un peu plus lent d'Office 2010 s'explique par le fait que la suite a été lancée dans une période relativement calme pour l'achat de nouveaux PC. L'autre facteur qui pénalise le démarrage d'Office 2010 serait son arrivée dans un marché déjà saturé.

Pour autant, NPD Group n'estime pas que pour l'heure les alternatives gratuites à Microsoft Office à l'instar d'OpenOffice.org ou de la suite en ligne Google Docs sont à même de prendre des parts de marché à Office 2010. Microsoft a d'ailleurs joué avec le feu en proposant ses Office Web Apps.

Selon Stephen Baker, le vrai problème est que le utilisateurs actuels d'Office 2007 n'ont pas de véritables raisons de mettre à niveau vers Office 2010 :  " Office 2007 avait un design radicalement nouveau qui a certainement aidé à attirer beaucoup d'acheteurs curieux et a été lancé en parallèle avec Windows Vista, ajoutant une bonne activité promotionnelle dans le domaine logiciel. "

Il faudra surtout voir si la période de rentrée scolaire aura une incidence notable sur les ventes d'Office 2010, mais il est vrai que pour le moment Microsoft ne nous annonce pas un démarrage exceptionnel comme cela a été le cas avec Windows 7.