Après la mise en ligne le 2 novembre dernier du site Jobdealer.net, les réactions n'avaient pas tarder à se faire entendre...
A l'indignation des syndicats faisait alors écho celle de nombreuses personnalités dont le MEDEF lui-même qui n'hésitait pas à condamner ces méthodes d'un autre âge et seuls les politiques semblaient ne pas vouloir réagir, par embarras ou ignorance, à cette nouvelle forme de marché aux esclaves.
Pour rappel, ce site, inspiré de son cousin allemand Jobdumping.de dont il reprend le concept, propose aux candidats d'enchérir à la baisse sur leurs prétentions salariales pour que l'employeur, qui propose le travail, choisisse celui qui coûte le moins cher ! La seule barrière à ces enchères inversées étant celle du SMIC que le futur " maître " ne peut transgresser....
Son texte qui ne contient qu'un article a le mérite d'être clair et sans équivoque : " La conclusion d'un contrat de travail à l'issue d'enchères inversées portant sur le montant du salaire est interdite " tandis qu'elle explique sa position " forte " par le fait qu'il " appartient au législateur de garantir les droits du salarié, de définir les limites applicables au marché du travail, et de proposer un modèle compatible avec nos valeurs communes ".
Il reste à espérer que la proposition de Madame la député de l' Essonne ne sera pas rejetée par ses collègues de l' hémicycle et qu'un décret précisant et fixant les sanctions exactes applicables aux éventuels contrevenants lui sera adjoint...
