Faute d'approbation des autorités de régulation, le rachat de l'éditeur norvégien Opera Software pour près de 1,2 milliard de dollars par un consortium chinois ne se fera pas. Alors que les actionnaires avaient donné leur aval, on ne sait pas de quel pays est venu le non. Les États-Unis ou la Chine.

Opera-nouvelle-identite Une transaction alternative, qui devra elle aussi obtenir l'aval des autorités de régulation, voit toutefois le jour. Pour 600 millions de dollars, le consortium Kunqi va acheter certains actifs d'Opera Software.

Ce consortium comprend le groupe chinois Qihoo 360 Technology spécialisé dans la sécurité, et Beijing Kunlun Tech qui œuvre principalement dans les jeux mobiles. La transaction porte sur les navigateurs Opera (ordinateur et mobile), les applications de confidentialité et performance, des technologies brevetées hors Opera TV, et les parts dans une coentreprise chinoise nHorizon.

Le consortium ne mettra par contre pas la main sur la régie publicitaire Opera Mediaworks, la division Opera Apps & Games, et Opera TV. La transaction devrait être finalisée le 31 octobre prochain, avec une possibilité d'extension jusqu'au 31 décembre 2016.

Le mois dernier Opera Software a étendu un bloqueur natif de publicité à l'ensemble de ses navigateurs sur ordinateur et sur mobile. Un client VPN natif et gratuit est en outre actuellement testé dans une version de développement du navigateur sur ordinateur.