Alors que les vidéoprojecteurs estampillés "EP" s’adressent principalement au monde professionnel, Optoma développe également une gamme spécialement destinée au grand public fan de home cinéma, sous la famille "HD".

La firme avait déjà marqué les esprits avec son modèle "HD Ready" HD70, un appareil très séduisant et techniquement abouti.

Aujourd’hui la société s’adresse au marché du haut de gamme avec la commercialisation de ce HD81 capable de projeter des images en Full-HD (2 millions de pixels).


DLP et DarkChip 3
Fidèle à la technologie DLP (Digital Light Processing) développée par Texas Instrument, Optoma y puise également la puce DarkChip, dans sa version 3, conçue elle aussi par le même Texas Instrument, monstre de miniaturisation ne mesurant que 0,95 pouce (2,4 cm). Imaginez la prouesse : la technologie DLP est faite de micro miroirs. En l’espèce, il a fallu caser 2 millions de ces micro miroirs sur une surface d’un pouce (2,54 cm) !

On note en outre la présence d’un processeur Gennum VXP (Visual eXcellence Processing) destiné à sublimer les images projetées, en provenance notamment de sources entrelacées.

Le vidéoprojecteur affiche par ailleurs un contraste de 10 000 : 1 et une luminosité de 1 400 lumens ANSI.


Boîtier + Vidéoprojecteur
Le HD81 se compose en effet de deux éléments distincts. Le vidéoprojecteur à proprement parler, équipé de sa lampe 300 watts (garantie 3 000 heures en mode économique), ainsi qu’un boîtier séparé, véritable cerveau, où s’effectuent tous les branchements. Principal avantage permis par cette architecture : un vidéoprojecteur de dimensions réduites pour un modèle 1 080p (4,5 kg) ainsi qu’un boîtier dédié où la connectique est accessible plus simplement.

Quatorze entrées vidéo peuvent être branchées sur ce boîtier, parmi lesquelles trois entrées HDMI (High Definition Multimedia Interface), 4 entrées composantes et 2 péritels RVB.

Terminons enfin par le principal, la projection en elle-même. La plupart des journalistes ayant pu tester ce HD81 encensent ses qualités visuelles : qualité du traitement vidéo (en analogique ET en numérique, chose assez rare), colorimétrie exceptionnelle, contraste excellent.

En conclusion, un vidéoprojecteur haut de gamme qui tutoie le sans faute. Son prix de 6 000 euros le place en concurrence directe avec le Pearl de Sony.